Conversation des Trois Hiérarques

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Conversation des Trois Hiérarques
Image illustrative de l’article Conversation des Trois Hiérarques
Les Trois Hiérarques : Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome, icône du XVIe siècle, musée d'Art de Dnipro

Auteur Attribuée à l'hérésiarque bulgare Jérémie
Genre Conversation entre théologiens sous forme de questions-réponses sur des sujets non mentionnés dans l'Écriture Sainte
Version originale
Langue Vieux russe
Titre Бесѣда трехъ святитель Григорья Богослова, Иоана Златаустаго, Василья Кесарийского отъ патерика Римскаго
Lieu de parution Moscovie
Date de parution XIVe siècle

La Conversation des Trois Hiérarques est une somme de textes en vieux russe composés de questions et de réponses énoncées au nom de trois saints de l'Église orthodoxe, Basile le Grand, Grégoire le Théologien et Jean Chrysostome. Divers ouvrages sont connus sous ce titre dans la tradition manuscrite : un dialogue de Grégoire le Théologien et Basile, à caractère strictement dogmatique, l'Organisation des paroles de Basile et Grégoire le Théologien et la Conversation des Trois Hiérarques proprement dite, dont les plus anciennes copies russes remontent au XVe siècle.

Dès le XIVe siècle, la Conversation commence à figurer dans l'index des livres rejetés (ru). Elle est placée dans la liste des « fausses écritures » qui ne sont « pas dignes d'être conservées » précisant : « Sur Basile de Césarée, Jean Chrysostome et Grégoire le Théologien, les questions et les réponses sur tout sont toutes fausses ». La Conversation est attribuée à l'hérésiarque bogomile Jérémie, dont les collections d'œuvres sont déjà connues aux XIIIe et XIVe siècles[1].

Caractéristiques[modifier | modifier le code]

Extraits[modifier | modifier le code]

Selon la Conversation des Trois Hiérarques, « la Terre flotte au-dessus de la grande mer et repose sur trois grandes baleines et trente petites ; ces dernières ouvrent trente fenêtres marines ; les baleines mangent un dixième du parfum céleste et à partir de cela elles sont rassasiées[2] ».

Notes et références[modifier | modifier le code]

  1. Émile Turdeanu, « Apocryphes bogomiles et apocryphes pseudo-bogomiles (premier article) », Revue de l'histoire des religions, t. 138, no 1,‎ , p. 25-38 L'index des livres interdits (DOI https://doi.org/10.3406/rhr.1950.5735, lire en ligne)
  2. (ru) « Кит, в народных сказаниях », dans Энциклопедический словарь Брокгауза и Ефрона (lire en ligne) « Baleine, dans les contes folkloriques », Dictionnaire encyclopédique Brockhaus et Efron, ru.wikisource.org

Annexes[modifier | modifier le code]

Articles connexes[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Bibliographie[modifier | modifier le code]