[[da:%D8kologi]]
Ecology (from Greek oikos meaning "house" and logos "science") is the science of the habitat. The term was invented in 1866 by Ernst Haeckel, a German pro-darwinist biologist. Ecology is the study of the interactions between living things and the environment. The environment includes both the abiotic environment — non-living things like climate and geology — and the biotic environment — living things like plants and animals. Much of ecological research is concerned with the distribution and abundance of organisms and how distributions are influenced by characteristics of the environment. Organisms influence their environment and the environment influences organisms.
Definition and scope of ecology
A quite frequent definition consists in defining ecology (or scientific ecology, or natural ecology) as the science of the following triangular relationship :
- relationship between organisms of a species (for example, study of a rabbit, and how it relates to other rabbits, e.g. high reproductive rate result in increasing number of rabbits);
- the organized activity of this species (i.e., the effect the increasing food uptake by rabbits has on their environement, e.g., eating all the food result in no more food)
- and the environment of this activity (i.e., the resulting consequences of the environment evolution on the rabbit, e.g. no more food to eat result in rabbit death); the environment is at the same time the product and the condition of this activity and thus of the survival of the species.
From an ecological point of view, the Earth consists of a hydrosphere, a lithosphere, a geosphere and a biosphere. An assemblage of natural communities and species, within areas of ecological potential based on soil, climate and topography parameters are called ecoregions, and constitute a basic element in ecology.
Usage of the term
The term ecology holds different meanings depending on who use it. For many scientists, ecology belongs to basic biological sciences. However, most ecologists would argue that ecology is a science on its own. For many, ecology is before anything "nature protection", as if there was on one side humans and on the other side a virgin Nature, to protect from human activity.
Other people view ecology as more than biology as studied by science, but rather a certain vision of the world, which would consist in living in harmony with the other living beings, in not seing the other organisms which surrounds us as mere objects to be used, but rather as organisations, entities belonging to a larger coherent system. According to Serge Moscovisci for example, there are three approaches to define ecology:
- an emotional organic orientation : this refers to what a human being feels, a feeling of love toward Earth, a desire of living a quiet and simple life, to breath pure air, to drink clean water, to preserve an certain environment
- a technical orientation : seeking to understand the way ecosystems are working, relations of cooperation/competition between organisms...and to find ways to solve the problems arising (pollution , extinction, accumulation of waste)
- a political orientation : these relate to society choices, such as choice of research directions, decision over use of certain technologies, or use of natural resources, waste management.
Related fields
Ecology includes many sub-disciplines including theoretical ecology, applied ecology, behavioral ecology, macroecology, systems ecology, ecosystems ecology, community ecology, social ecology, population ecology, landscape ecology, conservation ecology, soil ecology, paleoecology, microbial ecology, ecoevolution and agroecology. Ecology also plays important roles in the inter-disciplinary fields of ecological economics, ecological health, ecological design and ecological engineering. An interesting, but somewhat controversial idea in ecology is the Gaia theory (science).
new one
L'écologie est la science qui étudie les interactions de toutes natures qui existent entre les êtres vivants et leur milieu.
Le terme écologie vient de oikos (maison, habitat) et logos (science) : c'est la science de la maison , de l'habitat. Il fut inventé en 1866 par Ernst Haeckel, biologiste allemand pro darwiniste. Dans son ouvrage "Morphologie générale des organismes", il la désignait par ce terme :
- la science des relations des organismes avec le monde environnant, c'est-à-dire, dans un sens large, la science des conditions d'existence.
Une définition généralement admise, et particulièrement utilisée en écologie humaine consiste à définir l'écologie comme étant le rapport triangulaire entre les individus d'une espèce, l'activité organisée de cette espèce et l'environnement de cette activité. L'environnement est à la fois le produit et la condition de cette activité, et donc de la survie de l'espèce.
History of ecology
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Les principes fondamentaux de l'écologie
Les différentes disciplines
Pour beaucoup, l'écologie fait partie des sciences biologiques de base qui concernent l'ensemble des êtres vivants. Il existe en biologie divers niveaux d'organisation, celui de la biologie moléculaire (qui traite des acides nucléiques), de la biologie cellulaire, la biologie des organismes (au niveau individu et organisme), l'étude des populations, l'étude des communautés, les écosytèmes et la biosphère.
Le domaine de l'écologie en regrouperait les dernières catégories. En effet, elle est une science holistique qui étudie non seulement chaque élément dans ses rapports avec les autres éléments, mais aussi l'évolution de ces rapports selon les modifications que subissent le milieu, les populations animales et végétales. Ces rapports sont décrits du plus petit niveau jusqu'au niveau le plus global. Certaines de ces sous disciplines sont :
- l'écophysiologie (ou autoécologie), qui étudie les relations entre un type d'organisme et les facteurs de son environnement ;
- l'écologie des populations (ou démo-écologie), qui étudie les relations entre une population d'individus d'une même espèce et son environnement ;
- La synécologie, qui étudie les relations entre une communauté d'individus d'espèces différentes et son environnement ;
- L'étude des écosystèmes ;
- L'écologie globale, qui étudie l'écologie à l'échelle de l'écosphère ou biosphère (totalité des milieux occupés par des êtres vivants).
Ce qui est appelé écologie est donc en réalité un ensemble, les sciences écologiques. Elles rassemblent un assez grand nombre de disciplines, plus ou moins indépendantes, telles que la géologie, la biochimie, la géographie, la pédologie, la physique etc...
La notion d'écosystème
Le premier principe de l'écologie est que chaque être vivant est en relation continuelle avec tout ce qui constitue son environnement. On dit qu'il y a un écosystème à chaque fois qu'il y a interaction entre des organismes et un milieu.
L'écosystème est composé de deux entités, l'ensemble des êtres vivants (appelée biocénose) et le milieu (appelé biotope). Au sein de l'écosystème, les espèces ont entre elles une dépendance alimentaire, et échangent entre elles et avec leur milieu, de l'énergie et de la matière.
La notion d'écosystème peut s'appliquer à des portions de dimensions variables, un étang, un champ ou un bout de bois mort. Une unité de taille inférieure est appelée un microécosystème. Il peut, par exemple, s'agir d'une pierre retournée et de toute la vie qui se cachait dessous. Un mésoécosystème pourrait être une forêt, et un macro-écosystème une région et son bassin versant.
La notion d'homéostasie
Le biotope, ou milieu de vie, est caractérisé par un ensemble de paramètres géologiques, géographiques et climatologiques, que l'on appelle facteurs écologiques abiotiques :
- l'eau, à la fois élément indispensable à la vie, et parfois milieu de vie
- l'air, qui fournit l'oxygène et le gaz carbonique aux espèces vivantes, et qui permet la dissémination du pollen et des spores
- le sol, à la fois source de nutriment et support de développement
- la température, qui ne doit pas dépasser certains extrêmes, même si les marges de tolérance sont importantes chez certaines espèces
- la lumière, permettant la photosynthèse.
La biocénose est un ensemble de populations d'êtres vivants, plantes, animaux, microorganismes. Chaque population est le résultat des procréations entre individus d'une même espèce et cohabitant en un lieu et en un temps donné. Lorsqu'une population présente un nombre insuffisant d'individus, l'espèce risque de disparaitre, soit par sous-population, soit par consanguinité. Une population peut se réduire pour plusieurs raisons, par exemple, disparition de son habitat (destruction d'une forêt) ou par prédation excessive (telle que la chasse d'une espèce donnée).
La biocénose se caractérise par des facteurs écologiques biotiques, de deux types : les relations intraspécifiques et interspécifiques.
Les relations intraspécifiques sont celles qui s'établissent entre individus de la même espèce, formant une population. Il s'agit de phénomènes de coopération ou de compétition, avec partage du territoire, et parfois organisation en société hiérarchisée.
Les relations interspécifiques, c'est à dire celles entre espèces différentes, sont nombreuses et décrites en fonction de leur effet bénéfique, maléfique ou neutre (par exemple, la symbiose (relation ++) ou la compétition (relation --)). La relation la plus importante est la relation de prédation (manger ou être mangé), laquelle conduit aux notions essentielles en écologie de chaine alimentaire (par exemple, l'herbe consommée par l'herbivore, lui-même consommé par un carnivore, lui même consommé par un carnivore de plus grosse taille). La niche écologique est ce que partagent deux espèces quand elles habitent le même milieu et qu'elles ont le même régime alimentaire.
Les interactions existantes entre les différents êtres vivants s'accompagnent d'un brassage permanent de substances minérales et organiques, absorbées par les êtres vivants pour leur croissance, leur entretien et leur reproduction, et rejetées comme déchets. Ces recyclages permaments des éléments (en particulier le carbone, l'oxygène et l'azote) ainsi que de l'eau sont appelés cycles biogéochimiques.
Ces divers cycles et les relations entre êtres vivants confèrent à la biosphère un pouvoir régulateur. Cette autorégulation, en particulier due à des phénomènes de feedback négatif, assure la pérennité des écosystèmes et se manifeste par une très grande constance du taux des divers élements présents dans chaque milieu. On parle d'homéostasie.
L'écosystème lui-même, tend à évoluer vers un état d'équilibre idéal, atteint après une succession d'évènements, le climax (par exemple un étang peut devenir une tourbière).
Les biomes
les écosystèmes ne pas isolés les uns des autres, mais interdépendents. Par exemple, l'eau circule de l'un à l'autre par le biais de rivière ou de fleuve.
Le milieu liquide lui même définit des écosystèmes. Certaines espèces, telles les saumons ou les anguilles d'eau douce passent d'un système marin à un système d'eau douce et vice-et-versa. Ces relations entre les écosystèmes a amené à proposer la notion de biome.
Le biome constitue une formation écologique d'aspect homogène sur une vaste surface (par exemple, la tundra ou la steppe).
L'ensemble des biomes, ou ensemble des lieux où la vie est possible (depuis les plus hautes montagnes jusqu'aux abysses) constitue la biosphère.
Les biomes correspondent assez bien à des subdivisions réparties latitudinalement, de l'équateur vers les pôles, en fonction du climat et des adaptations des espèces au froid et/ou à la sécheresse. Ces divisions sont assez schématiques mais globalement, latitude et altitude permettent une bonne représentation de la répartition de la biodiversité au sein de la biosphère. Très généralement, la richesse en biodiversité, tant animale que végétale, est décroissante depuis l'équateur jusqu'aux pôles.
Un autre mode de représentation est la division en écozone, laquelle est aujourd'hui très bien définie et suit essentiellement les bordures continentales. Les écozones sont elles-même divisées en écorégions, quoique la définition de leurs contours soient plus controversée.
La biosphère et la biodiversité
La biosphère est la sphère du vivant, alors que la biodiversité en est la diversité. La sphère est le contenant, alors que la diversité en est le contenu.
La Terre, vue d'un point de vue écologique, est constituée de plusieurs compartiments, l'hydrosphère (ou sphère de l'eau), la lithosphère (ou sphère du sol) et l'atmosphère (ou sphère de l'air). La biosphère, parfois qualifiée de quatrième enveloppe, est la partie de la planète sur laquelle la vie s'est développée. Il s'agit d'une couche superficielle très mince, qui descend jusqu'à 11000 mètres de profondeur jusqu'à environ 15000 mètres d'altitude (certaines spores, des microorganismes), bien que la majorité des espèces vivantes vivent dans la zone située de -100 mètres à +100 mètres.
La vie s'est tout d'abord développée dans l'hydrosphère, à faible profondeur, dans la zone photique. Des êtres pluri-cellulaires sont ensuite apparus et ont pu coloniser également les zones benthiques. La vie terrestre s'est développée plus tardivement, après que se fut formée la couche d'ozone protégeant les êtres vivants. Les espèces terrestres vont d'autant plus se diversifier que les continents vont se fragmenter, ou au contraire se réunir.
La biosphère contient de grandes quantités d'éléments tels que le carbone, l'azote et l'oxygène. L'eau, également, est un constituant fondamental, et d'autres éléments, tels que le phosphore, le calcium, le potassium sont indispensables à la vie.
Au niveau des écosystèmes et de la biosphère, il existe un recyclage permanent de tous ces éléments, qui alternent l'état minéral et l'état organique.
En effet, le fonctionnenement des écosystèmes est essentiellement basé sur la conversion de lénergie solaire en énergie chimique, grâce à la photosynthèse. Cette dernière aboutit à la libération d'oxygène, lequel permet aux êtres évolués (comme les mammifères) de dégrader les sucres par la respiration cellulaire, libérant ainsi de l'eau et du gaz carbonique. Ainsi, l'activité des êtres vivants est à l'origine de la constitution spécifique de l'atmosphère terrestre, la circulation des gaz étant assurée par de grands courants aériens.
Ces cycles biogéochimiques confèrent à la biosphère une stabilité durable, tout du moins en dehors des interventions humaines et des phénomènes géoclimatiques exceptionnels.
La biodiversité est également une notion essentielle de l'écologie.
Le climat est l'un des facteurs principaux de biodiversité : il se répartit selon des cercles suivant les parallèles. On parle, pour des écosystèmes forestiers, de "grands biomes".
Le milieu (aquatique, terrestre, montagnard) constitue également un facteur important de biodiversité : on trouve en mer des plantes aquatiques seulement dans la partie photique (où la lumière pénètre), tandis qu'on trouve principalement des conifères en milieu montagnard.
La survie de la biodiversité est la condition sine qua non pour la survie de la biosphère, d'où la multiplication de conférences relatives à la biodiversité.
Pour comprendre le fonctionnement de la biosphère, et les dysfonctionnements liés à l'activité humaine, des scientifiques américains ont réalisé, sous serre, un modèle réduit de la biosphère, appelée Biosphère II.
L'écologie humaine
Il est possible d'appliquer la définition de Haeckel à l'espèce humaine et de définir l'écologie humaine comme étant la partie de l'écologie qui étudie l'espèce humaine, l'activité organisée de cette espèce, et son environnement.
L'écologie humaine a plusieurs objectifs.
Tout d'abord, elle consiste à étudier une espèce, l'homme, qui constitue en elle-même un écosystème.
Ensuite, elle considère l'environnement de vie de l'espèce humaine, à diverses échelles (par exemple, en étudiant l'homme et l'écosystème urbain - la ville). Alors qu'il a longtemps été négligé par les écologistes, l'écologie humaine considère l'homme comme un facteur écologique nouveau et étudie l'impact de son activité sur son environnement de vie, et en retour l'impact des modifications de son environnement sur l'homme lui-même (par exemple, les conséquences de la crise de Tchernobyl sur la santé humaine).
L'espèce humaine se différencie des autres espèces vivantes à différent titres
- l'espèce a migré et colonisé pratiquement tous les continents. A de rares exceptions près (milieux extrèmement froids ou très arides), l'homme s'est répandu sur la totalité de la surface terrestre.
- l'homme modifie son environnement de vie volontairement et consciemment (par exemple, en éliminant les forêts pour construire des villes à la place, en supprimant les marais salants pour éliminer les moustiques)
- l'homme perturbe les grands équilibres de la biosphère et de la biodiversité par le biais de l'activité agricole et industrielle, par exemple en produisant les CFC qui entrainent la destruction de la couche d'ozone;
- l'homme agit consciemment et délibéremment pour essayé de restaurer certains équilibres (par le biais de protocoles internationaux, tels que le protocole de Kyoto)
- l'homme est la seule espèce dont l'activité en un point du globe peut avoir des conséquences en un point complètement différent (par exemple, l'émission des gaz à effet de serre pour les pays développés pourraient entrainer un réchauffement climatique qui pourrait aboutir à la disparition du Bangladesh).
Assimilation de l'homme à un écosystème
Le corps humain peut être assimilé à un biotope, c'est-à-dire un milieu défini par un ensemble de conditions physico-chimiques. Il est constitué d'un squelette et d'un ensemble d'organes, de systèmes de communication entre ceux-ci.
Ce corps humain est un milieu de vie pour tout un ensemble d'êtres vivants. Sur la peau, dans le système digestif, dans les cheveux, cohabitent de nombreuses bactéries (certaines symbiotiques, d'autres commensales, voir parasites), des insectes (tels que les poux, les puces), des acariens, des vers (ténias, ascaris...).
Selon la terminologie écologique, l'ensemble des êtres vivants (la biocénose) et son milieu de vie (le biotope) constituent un écosystème. Cet écosystème - l'organisme humain - doit maintenir de nombreuses caractéristiques constantes (ou dans certaines limites) ou presque constantes afin d'assurer la survie des différents êtres vivants; on parle d'homéostasie. Par exemple
- la conservation de la température
- la conservation du pH dans le tube digestif (utile pour la digestion et pour les organismes y vivant)
- conservation de la teneur en eau (équilibre des entrées par boisson et aliments, et sorties par sudation, respiration, digestion et excrétion.)
Tous ces équilibres sont sous la contraintes d'hormones produites par le système grâce à des systèmes sensoriels compliqués. Comme un écosystème, l'homme naît, grandit, atteint son état d'équilibre - le climax - et décline (sénescence).
L'environnement de l'homme
L'environnement de vie de l'homme lui-même est plus difficile à décrire. Certains auteurs, comme Michel Lamy, ont proposé l'idée d'enveloppes écologiques, certaines naturelles, d'autres artificielles (i.e., fabriquées par l'homme), les unes individuelles, d'autres sociales, voire globales.
Les enveloppes individuelles sont celles constituant l'environnement d'un individu unique. Ce sont tout simplement
- la peau qui assure une protection contre les agressions microbiennes, une protection mécanique et chimique (par exemple, contre les UV, pour limiter les brûlures d'origine solaire)
- le vêtement, qui protège également contre l'extérieur (la chaleur, le froid, les conventions sociales)
- l'espace personnel (par exemple, l'enfant recherche le contact physique, alors que l'adulte impose d'avantage de distances avec les autres humains, et agrandit ou diminue son espace en fonction de son bien-être ou de son niveau de stress.)
Les enveloppes sociales sont celles qui protègent des groupes humains, plutôt que des individus isolés. Il s'agit par exemple de maisons. Dans certains pays, elle assure la protection des hommes, mais aussi des animaux domestiques et des grains. Dans les pays développés, du simple abri au départ, la maison est devenu lieu de travail et de loisir (ce qui isole l'individu ou le groupe des autres humains). La maison est un système en lui-même, qui consomme eau, énergie, nourriture et qui rejette de l'eau polluée, des déchets, de la fumée.
La ville est une enveloppe supplémentaire, elle est devenue le milieu de vie d'environ 50% de la population humaine. La ville (qui peut devenir mégalopole) est une sorte de macro-écosystème organisé par l'homme, constitué par trois grand types de zones, les lieux d'habitation, les lieux de travail, et les lieux de divertissement, généralement isolés les uns des autres. Les urbanistes ont ainsi définis les zones d'habitation, les espaces verts, les zones industrielles, les zones commerciales...et les zones de circulation (tel que périphériques) permettant de passer des unes aux autres.
Enfin, l'homme faisant partie de la diversité du vivant, est partie constituante de la biosphère, qui est elle-même une enveloppe de vie, localisée dans les enveloppes terrestres (lithosphère, atmosphère et hydrosphère).
L'homme a essentiellement colonisé la lithosphère, mais il faut noter qu'environ 50% de la population humaine vit dans les zones de contact entre terre et océans, très riches en nourriture, faciles à exploiter ou facilitant les communications. Les villages, les villes sont souvent construits le long des cours d'eau. L'hydrosphère est exploitée par l'homme essentiellement pour la pêche et la circulation maritime. La lithosphère ou la pédosphère (zone de sol) sont exploitées pour l'agriculture et les ressources minières.
L'atmosphère enfin, est une enveloppe essentielle à la vie humaine, en ceci qu'elle constitue un milieu respiratoire.
L'action de l'homme sur son environnement de vie
Si l'homme, comme tout autre espèce vivante du globe, a besoin d'un certain milieu de vie pour vivre et se développer, il est aussi la seule espèce dont l'activité a une influence majeure sur son milieu de vie.
Les crises écologiques
D'une façon générale, une crise écologique est ce qui se produit lorsque l’environnement de vie d’une espèce ou d’une population évolue de façon défavorable à sa survie.
Origine des crises écologiques
Une crise écologique peut avoir une ou plusieurs origines.
il peut s'agir d'un environnement dont la qualité se
dégrade par rapport aux besoins de l'espèce, suite à
une évolution des facteurs écologiques abiotiques.
Par exemple, une augmentation de la température
hivernale moyenne locale pourra entraîner la
disparition d'une espèce nécessitant une vernalisation
(besoin de températures fraîches pendant une certaine
durée pour permettra la floraison) (exemple prospectif
de la mirabelle en Lorraine).
De même, une diminution de la luminosité faisant par
exemple suite à de multiples éruptions volcaniques ou
à une chute météoritique, peut limiter
considérablement la biomasse végétale, en raison de la
diminution de l'efficacité de l'activité
photosynthétique (voir également la xième extinction).
Il peut aussi s'agir d'un environnement qui devient
défavorable à la survie de l'espèce (ou d'une
population) suite à une augmentation du nombre de ses
prédateurs.
Par exemple, une population de phoques peut
disparaître en cas de chasse intensive (référence ?).
Au début du XXI siècle, le nombre de poissons dans les
océans est en diminution en raison de la pêche
intensive pratiquée par les bateaux industriels.
Il peut aussi s’agir d’un environnement qui devient défavorable suite à une augmentation de la compétition interspécifique (entre deux espèces) ou intraspécifique (entre deux races d’une même espèce) pour l’espace ou les sources de nourriture. Par exemple, des espèces invasives, telles que Caulerpa taxifolia en mer méditerranée entraîne progressivement la disparition des espèces locales. Chez les pollinisateurs, l’abeille xx remplace progressivement l’espèce yy. Chez les humains, des phénomènes similaires peuvent être observés, tels que certains combats entre ethnies (voir tutsi ou écocide au vietnam).
Enfin, il peut aussi s'agir d'une situation qui devient défavorable à la qualité de vie de l'espèce (ou de la population) suite à une trop forte augmentation du nombre d'individus, ce qui impose une forte pression sur son environnement de vie. Stratégie de l’espèce humaine.
Les crises écologiques peuvent être plus ou moins rapides (comparaison extinction massive des espèces de la xx extinction, à comparer avec le rythme actuel de disparition des espèces).
Elles peuvent être aussi être d'origines anthropiques ou naturelles.
Elles peuvent ne concerner qu’une seule ou un petit nombre d’espèces, ou au contraire un très grand nombre d’entre elles (voir la 6ème extinction : 99% des espèces ont a l’époque disparues).
Quelque soit son origine initiale, la disparition d’une ou de plusieurs espèces va souvent entraîner une rupture d’équilibre
Elles peuvent être locales ou globales. Dans le cas d’une crise locale, seul un écosystème va être touché. Si l’espèce est endémique, la crise écologique pourra entraîner sa disparition. C’est par exemple le cas de plusieurs hominidés, comme le grand singe, dont il ne reste plus que qlq exemplaires.
Les conséquences des crises écologiques
La population est un ensemble d’individus appartenant tous à la même espèce, et vivant au même endroit au même moment. Certaines espèces ont colonisé la totalité (ou presque) du globe terrestre (par exemple, l’espèce humaine, la fourmi, le moustique). D’autres espèces ne vivent pas sur la totalité du globe terrestre mais sont cependant représentées par un grand nombre de populations disséminées dans des écosystèmes similaires (c’est le cas de chêne qui existe dans pratiquement toutes les zones tempérées). Un nombre important d’espèces ne sont représentées que par un petit nombre de population, en raison d’exigences climatiques assez fortes (par exemple, le phoque). Enfin, certaines espèces sont dites endémiques (une espèce endémique à un lieu est une espèce qui ne vit qu’à cet endroit), elle est représentée par une seule et unique population. La disparition de cette population (par exemple, suite à la destruction de son milieu de vie) entraînera la disparition de l’espèce. La destruction d’une région à endémisme élevée (comportant un grand nombre d’espèces endémiques) provoquera l’extinction d’un nombre significatif d’espèces et est donc particulièrement importante pour la conservation.
Crises locales versus crises globales
Une crise écologique locale touche une certaine zone géographique, de taille réduite, tel qu’un fleuve, une mer, une île, une écorégion. Elle a des conséquences négatives pour une partie ou la totalité des espèces vivant dans cette région. Un exemple de crise locale peut être une marée noire, telle que celle due au naufrage de l’Erika, ou un incident dans une usine chimique, telle que Une crise écologique locale peut avoir pour conséquence la disparition d’une population, voire même d’une espèce si celle-ci était endémique (une espèce endémique à un lieu est une espèce qui ne vit qu’à cet endroit). Selon l’espèce et son rôle dans l’écosystème, cette disparition peut entraîner une rupture plus ou moins importante dans la chaîne alimentaire et avoir un impact variable sur la survie des autres êtres vivants. Certaines crises locales sont absorbées relativement rapidement, alors que d’autres peuvent avoir un impact majeur à plus long terme.
Une crise écologique globale touche l’ensemble de la biosphère, et potentiellement l’ensemble des espèces. Parmi les exemples les plus cités est celui relatif au risque de réchauffement global lié à l'[[effet de serre]].
Parmi les autres problèmes globaux, on peut citer le trou de la couche d'ozone (ayant aboutit à la suppression des CFC ou les pluies acides liées aux émissions de soufre.
Quelques exemples de crises écologiques
Les crises écologiques ne sont pas un phénomène récent. Les géologues ont mis en évidence l’occurrence de multiples crises globales ayant abouti à des extinctions massives d’espèces. Des hypothèses variées pourraient expliquer ces crises, la chute de météores, des modifications de l’activité solaire, recrudescence de l’activité volcanique, dérive des continents, etc…
Plus récente, la crise écologique européenne du XIVè siècle aboutit à la disparition d’environ 50% de la population en Europe. Les causes de cette crise seraient liées d’une part à un refroidissement climatique ayant limité les ressources alimentaires nécessaire à une population en pleine expansion, d’autre part à la Grande Peste, elle même favorisée par l’augmentation des échanges maritimes, et le développement urbain.
Au début du XIXè siècle, de nombreux spécialistes estiment qu’une crise écologique majeure est en train de se produire. Les arguments avancés sont :
- Les évolutions atmosphériques
Un des problèmes les plus cités est celui relatif au risque de réchauffement global lié à l'[[effet de serre]], causé par la forte augmentation du dioxyde de carbone et du méthane dans l’atmosphère. Un réchauffement global pourrait entraîner l’inondation des deltas asiatiques (voir aussi écoréfugiés), la multiplication de phénomènes climatiques extrêmes et l’évolution de la nature et de la quantité des ressources alimentaires à la suite des impacts sur l’activité agricole.
Parmi les autres problèmes globaux, on peut citer le trou de la couche d'ozone (ayant aboutit à l’interdiction de l’usage des chlorofluorocarbones CFC et autres gaz halogènes utilisés dans les sprays aérosol et les systèmes de réfrigération) ou les pluies acides liées aux émissions de soufre.
- la dégradation, voir la disparition de certains
habitats Dans de nombreuses contrées, la nature originelle a été remplacée par un milieu modifié par l'homme. Ainsi, en Europe, la majeure partie des [[forêt ancienne|forêts hercynienne]] a été défrichée et remplacée par des cultures intensives, des lacs artificiels aménagés, des landes plantées.
Dans d'autres pays à sol fragile, telle que l'Amazonie, la déforestation de la [[forêt Amazonienne]] à fin de culture, aboutit fréquemment à des situations de désertification. En effet, les sols amazoniens sont assez pauvres et régulièrement abandonnés 3 à 4 ans après le défrichage.
Des marais salants ont été éliminés dans le cadre de la lutte contre les moustiques et pour le développement touristique.
La catastrophe de Tchernobyl en 1986 fut à l'origine de l'abandon de grandes surfaces arables, de déplacement massifs des populations, de cancers plus nombreux dans les populations locales et de la mort de très nombreux animaux.
Enfin, des catastrophes maritimes récurrentes aboutissent à la pollution du milieu marin et des littoraux lors des dégazages ou largages d'hydrocarbures (voir Amoco cadiz par exemple).
- L’évolution de la disponibilité et qualité de l’eau
Parmi les questions les plus pressantes figurent
celles portant sur la disponibilité en eau et plus particulièrement en eau potable. La démographie galopante est à l'origine, localement, de surpopulation, elle entraîne d'une part des besoins croissants en eau (également lié à une augmentation de la qualité de la vie) et d'autre part des difficultés croissantes à gérer les pollutions de l'eau qui ne peuvent plus être prises en compte par le milieu naturel.
- L’évolution de la production de déchets
De façon similaire se pose le problème croissant de la gestion des déchets, en particulier dans les pays industriels. Les dernières décennies du Xxè siècle ont vu l’augmentation du nombre de déchets, dont en particulier les déchets toxiques (tel que la dioxine), les déchets ultimes de l’industrie nucléaire ou plus simplement de grandes quantités de déchets non-biodégradables. Ces déchets peuvent être à l’origine de cancers dans les populations. Dans certains pays, des décharges publiques gigantesques se sont développées.
- Modification des compétitions entre espèces
Une autre conséquence du développement de la présence humaine sur le globe est l'influence de l'introduction d'espèces exotiques, entrant en compétition avec les espèces locales (telles que la petite tortue de Floride offerte aux enfants, ensuite relachée dans la nature, ou l'algue [[caulerpa taxifolia]] en Méditerranée, ou encore l'invasion des lapins en Australie). Ces introductions furent souvent involontaires, disséminées par des bateaux ou avions. Certains craignent également l'influence que pourrait avoir la mise en culture de plantes génétiquement modifiées.
- la multiplication de crises plus ou moins locales
relatives à la biosûreté
vache folle, marées noires, sida
- le rythme élevé de disparition des espèces
Au delà de la constatation de l’évolution des caractéristiques de la biosphère, les experts estiment que la disparition d’espèces se produit actuellement à un rythme très élevé. La [[destruction des milieux naturels|destruction de ces milieux naturels]], accompagnés de la [[régression et dégradation des sols|dégradation des sols]] ont eu un impact sur la biodiversité (flore et faune), entraînant la disparition ou la [[espèce menacée|raréfaction]] de nombreuses espèces, telles que le loup, l'ours brun, le bison, le lynx. Cependant, d'autres espèces ont pu prospérer dans les nouvelles niches écologiques.
Le développement des villes a réduit les aires de répartition des espèces, mais a pu en favoriser d'autres (présence de parcs et jardins)). Certaines espèces animales ont mis à profit l'existence des gares, des églises, des souterrains. Cependant, de nombreux animaux disparaissent écrasés sur les autoroutes, noyés dans les canaux, ou assommés contre des vitres.
Les causes de la crise écologique actuelle semblent être le produit du développement de plusieurs facteurs, dont il est difficile d’établir et de dater les causes. Il est cependant acquis que l’activité de l’espèce humaine en soit la première explication. L’impact aurait fortement augmenté, d’une part en raison de l’augmentation de la population totale (voir aussi transition démographique), d’autre part en raison du développement économique et industriels des dernières décennies du Xxè siècle (voir aussi développement durable).
Ces dernières années ont vu l'émergence de mouvements et de partis politiques " écologistes ". Il est important de tracer une différence fondamentale entre ces courants politiques et idéologiques et la science de l'écologie.
Pour marquer cette distinction fondamentale, on appelle écologisme le premier objet, et écologie le second.
Certains ont souhaité définir l'écologie par rapport à l'humain, comme l'analyse de l'interaction complexe entre l'environnement (milieu de vie de l'humanité) et le fonctionnement économique, social, éthique et politique des communautés humaines. Cette définition permet d'aborder le thème de l'écologie politique telle que développée par Alain Lipietz.
D'une façon générale, les États et les citoyens admettent de plus en plus la nécessité de respecter les lois de la nature, même si cela implique une évolution d'un état d'esprit et d'une manière de vivre. L'écologie moderne permet de définir scientifiquement les mesures à prendre pour la protection de la nature, telle que création de parcs nationaux et de réserves naturelles, de banques de semences, et de promouvoir des lois et des conventions internationales destinées à protéger la faune, la flore et les milieux naturels.
Voir aussi
- Glossaire du développement durable ;
- Liste des articles en écologie ;
- Liste des articles en environnement.
- w:en:Fordism
- w:en:land_ethic
- w:en:industrial_ecology
- w:en:arcology
- w:en:autonomous_village
- w:en:urban_planning
References
- Humboldt, A. von, 1805. Essai sur la géographie des plantes, accompagné d’un tableau physique des régions équinoxiales, fondé sur les mésures exécutées, depuis le dixième degré de latitude boréale jusqu’au dixième degré de latitude australe, pendant les années 1799, 1800, 1801, 1802, et 1903 par A. De Humboldt et A. Bonpland. Paris: Chez Levrault, Schoelle et Cie. Sherborn Fund Fascimile No.1.
- Humboldt, A. 1805. Voyage de Humboldt et Bonpland. Voyage aux régions équinoxiales du nouveau continent. 5e partie. “Essai sur la géographie des plantes”. Paris. Facs intégral de l’édition Paris 1905-1834 par Amsterdam: Theatrum orbis terrarum Ltd., 1973.
- Humboldt, A. 1807. Essai sur la géographie des plantes. Facs.ed. London 1959. His essay on “On Isothermal Lines” was published serially in English translation in the Edinburgh Philosophical Journal from 1820 to 1822.
See also
- biome, biophilia, renewable energy
- environmentalism, ecology movement
- ecological succession
- landscape ecology
- Gaia philosophy
- For access to a database of ecology as it relates to economic development, see ELDIS.