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Daig

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Bâle en 1493

Le mot daig, typiquement bâlois et connu internationalement sous cette forme, désigne à Bâle et en Suisse allemande les membres des anciennes familles patriciennes qui dirigeaient la ville et possédaient le droit de bourgeoisie depuis des siècles. Le mot signifie pâte, en allemand Teig.

Cette classe sociale des daig, marquée par un protestantisme luthérien fortement empreint de piétisme, caractérisée par de longues dynasties de savants, formait un groupe fermé sur lui-même et prenant ses distances vis-à-vis des classes moyennes ou des nouveaux-riches.

Toutefois, lors des changements sociaux de la seconde partie du XXe siècle le pouvoir de cette couche de la population bâloise a fort diminué supplantée par un autre type de classe dirigeante sans racines historiques.

Elle n'en fait pas moins l'objet de l'attention des sociologues et des historiens s'intéressent à la civilisation urbaine[1].

Familles considérées comme faisant partie des daig

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Notes et références

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  1. Philipp Sarasin et Philipp Sarasin, La ville des bourgeois: élites et société urbaine à Bâle dans la deuxième moitié du XIXe siècle, L'Harmattan, coll. « Villes, histoire, culture, société », (ISBN 978-2-7384-6918-2)

Bibliographie

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  • Georg Kreis, Beat von Wartburg: Basel - Geschichte einer städtischen Gesellschaft, Bâle, 2000 (ISBN 3-85616-127-9)
  • Philipp Sarasin, Stadt der Bürger - Struktureller Wandel und bürgerliche Lebenswelt - Basel 1870–1900, Bâle, 1990 (ISBN 352536105X)
  • Johanna von der Mühll, Basler Sitten - Herkommen und Brauch im häuslichen Leben einer städtischen Bürgerschaft, Bâle, 1969 (ISBN 3774922543)

Articles connexes

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Liens externes

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