Discussion:Proserpine
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Une importante partie de l'article se retrouve mot pour mot sur le site [1]. Comme ce site ne mentionne pas Wikipédia et que l'article ne le cite pas non plus, il semble qu'il y ait eu violation de copyright d'une part ou de l'autre. Je reproduis ce qu'on trouve sur le site en question à Proserpine :
Proserpine
- Proserpine est une divinité romaine équivalente à Perséphone dans la mythologie grecque. Elle est la fille de Cérès (ou Déméter) et Jupiter (Zeus en grec). Proserpine est la déesse des saisons. Depuis son enlèvement par Pluton, elle est Reine des Enfers. Son mythe est à l'origine du cycle des saisons.
- La mythologie raconte qu’elle a été enlevée par Pluton, dieu des Enfers qui l’a ensuite épousée, alors qu'elle ramassait des fleurs (on précise parfois qu'il s'agit de narcisses) en compagnie de ses amies. Alors qu'il s'apprêtait à repartir sur son char, la nymphe Cyané, compagne de Proserpine, tente de la retenir. Comme Pluton (Hadès en grec) est le frère de Jupiter et Proserpine sa fille, on déduit que Pluton enlève sa nièce. Cérès, apprenant la disparition de sa fille, serait partie à la recherche de celle-ci pendant neuf jours et neuf nuits. Apprenant enfin le nom du coupable grâce à Apollon, elle cessera alors de s'occuper des cultures sur terre pour montrer son indignation. Un accord aurait été conclu avec Pluton afin que la jeune déesse puisse retourner avec sa famille certaines périodes de l’année. Ainsi, elle passe six mois aux Enfers, le chagrin de Cérès causant la mort des plantes sur la terre (ce qui symbolise notre automne et notre hiver), puis six mois avec sa mère, la joie de celle-ci redonnant vie aux cultures (ce qui correspond à nos printemps et été). L'enlèvement de Proserpine peut donc être qualifié de mythe étiologique, à rapprocher du conte étiologique.
- Selon une version moins courante, Proserpine ne pouvait être sauvée que si elle n'avait pas encore goûté à la nourriture des Enfers. Mais ayant consommé des pépins de grenade, elle dut y rester éternellement, sans pouvoir en sortir pendant la moitié de l'année comme dans la version la plus répandue. Certaines versions précisent que Pluton serait tombé amoureux d'elle car Vénus aurait demandé à son fils l'Amour de lui tirer une de ses flèches.
- Elle apparaît encore dans le récit de la mythologie grecque Orphée et Eurydice, mais également dans le livre V des Métamorphoses d’Ovide. Au XVIe siècle, le thème est à nouveau traité par Catherine Des Roches dans Le Ravissement de Proserpine, première traduction française du texte de Claudien, mais que l'écrivaine retravaille pour mettre en valeur la souffrance imposée à la fille autant qu'à sa mère (Les Missives de Mesdames Des Roches, de Poitiers, mere et fille : Avec le Ravissement de Proserpine prins du latin de Clodian, Et autres imitations et meslanges poëtiques, 1586, éd. Anne Larsen, Genève, Droz, «Textes littéraires français», 1999).
- La célébration de cette déesse est officialisée en -249 à Rome en même temps qu'un culte d'Hadès. Elle a lieu à Tarente lors des jeux tarentins. Cependant, c'est en Sicile que son culte aurait été le plus important. On apprend dans l'Énéide notamment que des génisses stériles lui sont sacrifiées, la stérilité, assimilée à l'absence de vie, étant mise en relation avec la mort. On l'associe également au rameau d'or : l'unique moyen de pénétrer aux Enfers en tant que vivant serait de lui en apporter un comme présent. De plus, on lui attribue la figure du serpent, le mot latin « proserpere » désignant le déplacement de cet animal. C'est le mythographe Cartari qui le premier pointe du doigt ce lien. Proserpine a donc été nommée par les Romains le « Serpent qui rampe sous la terre ».
J'espère que quelqu'un saura quoi faire à ce sujet et s'en chargera.--Cri primal (discuter) 5 novembre 2020 à 02:04 (CET)
Cri primal. Bonjour, Proserpine n'est pas le seul article concerné, c'est l'ensemble de ces divinités qui a fait l'objet d'un copier-coller. Soit Wikipédia a copié l'intégralité du site pour l'inclure dans ses articles, soit c'est à l'inverse ce site qui a copié de larges pans de textes trouvés sur Wikipédia sans en créditer l'encyclopédie. A mon avis, la seconde option est bien plus probable. Cordialement, Eximau (discuter) 5 novembre 2020 à 02:23 (CET)
Eximau. Je pense comme vous que c'est probablement le site qui a copié Wikipédia car j'ai déjà vu un certain nombre de cas où c'était incontestable. J'aimerais alerter un administrateur qui s'intéresse aux problèmes de violations de droits d'auteur. En connaissez-vous un ? Cordialement.--Cri primal (discuter) 5 novembre 2020 à 17:58 (CET)
Il me semble qu'il faudrait écrire : "équivalant à Perséphone" ou "qui est l'équivalente de Perséphone".
En effet, on dit "équivaloir à", or "équivalent" (au singulier) n'est pas une forme du verbe "équivaloir" (il y a bien cette forme dans la conjugaison : "ils équivalent", mais ce n'est pas du tout cela ici). La forme verbale correcte est le participe présent : "équivalant".
Cordialement. AUBRIANT (discuter) 29 novembre 2024 à 10:07 (CET)
AUBRIANT :, modification faite. Merci pour cette relecture. --Thontep (discuter) 29 novembre 2024 à 10:49 (CET)
APULEE, Les Métamorphoses, Livre XI, 2, 2 : nocturnis ululatibus horrenda Proserpina triformi facie larvales impetus comprimens
> "Proserpine au (visage, apparence) triforme" > Proserpine à la triple forme (au triple visage)
(traduction dans l'édition Les Belles Lettres : "Proserpine au triple visage")
Pourquoi Apulée écrit-il cela ? AUBRIANT (discuter) 29 novembre 2024 à 10:14 (CET)
- Je ne connais pas de mentions dans les sources classiques de Proserpine ou de Perséphone « au triple visage ». En revanche, les représentations artistiques hellénistiques et romaines montrent fréquemment Hécate comme une déesse triforme. Dans certaines traditions, notamment dans les Hymnes orphiques, Proserpine est assimilée à Hécate, ce qui pourrait expliquer la notion de "triformité". Enfin, chez certains néoplatoniciens, Hécate et Proserpine sont intégrées dans une cosmologie où leur trinité reflète des aspects de l'âme ou du cosmos (Hécate comme médiatrice entre le monde matériel et divin, et Proserpine comme guide des âmes dans l'au-delà). Apulée, auteur tardif et philosophe médio-platonicien, a pu s'inspirer de ces syncrétismes. Au Moyen Âge et dans la Renaissance, sous l'influence de l'hermétisme et du néoplatonisme, ces notions de déités triformes seront encore amplifiées. Bref, en l'absence d'attestations plus anciennes et répétées, cela semble plutôt typique du syncrétisme de la littérature tardive et des systèmes philosophiques approximatifs. Cdt, --Thontep (discuter) 29 novembre 2024 à 11:29 (CET)