Kings Factory
Kings Factory est une association visant à promouvoir l'art drag-king, créée en .
Association
[modifier | modifier le code]Histoire
[modifier | modifier le code]Depuis les années , l'art dragking se développe en France[1]. Les premiers ateliers sont organisés au début des années par Paul B. Préciado, Louis Deville et Victor Lemaure[2].
En émerge un des premiers collectifs, la Kings Factory[1]. Il réunit des amateurs et passionnés du drag-king.
En , le collectif devient une association loi 1901 de 9 membres actifs[3].
Activités
[modifier | modifier le code]La Kings Factory est un collectif politisé qui participe à la création et la diffusion de spectacles par et pour les personnes LGBTQIA+ et à la promotion de cette culture en général[4].
Le collectif s'organise autour de deux axes. D'une part, il initie lors d'ateliers à l'art drag king un public lesbien, bisexuel, trans, genderfluid et queer. Il leur offre des scènes ouvertes régulières pour s'exercer dans un climat de bienveillance[5]. D'autre part, il aide les artistes à se faire connaître et à se professionnaliser, notamment via une scène mensuelle au bar-associatif La Mutinerie[4] ou au bar Les Souffleurs dans le Marais[6].
Les événements se multiplient à partir de , à la suite d'une « demande grandissante en diversité »[4]. Les artistes via le collectif jouent dans des lieux plus diversifiés et institutionnels comme des mairies ou des universités[7].
- « Soirée L'ethnologie va vous surprendre ! Le corps » au musée du Quai Branly à Paris
- Théâtre Clavel dans le 19e arrondissement de Paris[8]
- Dragathon, première version king en [4], rebaptisée le Dragkingathon[6]
Artistes
[modifier | modifier le code]- Jésus La Vidange (fondateur)
- Hayden La Vidange[1] (fondateur)
- Thomas Occhio[4] (organisateur)
- Samaël La Vidange
- Juda La Vidange
- Ryder Gently
- Cinnabun Rolls
- Cybrid des Fluides
Notes et références
[modifier | modifier le code]- Miren Garaicoechea, « Derrière les drag-queens, des kings méconnus : « On a la chance d’imaginer notre propre masculinité » », Le Monde, (lire en ligne
, consulté le )
- ↑ Cécile Moine, « Les drag-kings mélangent les genres pour faire bouger les lignes », Le Parisien, (lire en ligne
, consulté le )
- ↑ Apolline Bazin, « 5 questions à la Kings Factory pour leurs 5 ans »
, sur Manifesto XXI, (consulté le )
- Damien Choppin, « Les drag kings de Paris mettent un coup de pied dans le patriarcat »
, sur StreetPress, (consulté le )
- ↑ « Drag-king, l'art de faire mâle »
, sur 20 Minutes, (consulté le )
- Patrick Thévenin, « Drag-kings : it's good to be the king », Time Out, (lire en ligne
)
- ↑ Lucie Weeger, « Pourquoi voit-on si peu de drag kings sur scène et à la télévision ? »
, sur Slate.fr, (consulté le )
- ↑ Benjamin, « Le vendredi 12 janvier, la Kings Factory fête ses 5 ans au théâtre Clavel »
, sur Friction Magazine, (consulté le )