Setaria basiclada
Règne | Plantae |
---|---|
Embranchement | Tracheophyta |
Classe | Liliopsida |
Ordre | Poales |
Famille | Poaceae |
Genre | Setaria |
Setaria basiclada est une espèce de plantes à fleurs de la famille des Poaceae. Elle est originaire d'Australie[1] et décrite pour la première fois en 1923 par Dorothy Kate Hughes[2]. Il s'agit d'une plante annuelle que l'on trouve dans les déserts et les zones arbustives sèches[1].
Description
[modifier | modifier le code]Dans sa publication de 1923, Dorothy Kate Hughes en donne la description suivante :
« Annuelle, jusqu'à 45 cm. inflorescence haute enfermée. Chaumes géniculé-ascendant, multinodulaire à nœuds glabres, à nouveau ramifié. Les gaines des feuilles sont glabres ; ligules courtes, ciliées ; lames linéaires, longues de 3-10 cm, larges de 0,1 à 0,3 cm, plates ou enroulées lâchement, effilées à l'extrémité, piquantes. Grappes minces, longue de 2-4 cm, généralement ramifiées. Épillets unisériés, longs de 2-3 mm et glabre »
.
Répartition
[modifier | modifier le code]Setaria basiclada est endémique d'Australie et se rencontre dans les États d'Australie-Méridionale, d'Australie-Occidentale et du Queensland, et dans le Territoire du Nord[3].
Systématique
[modifier | modifier le code]Le nom correct complet (avec auteur) de ce taxon est Setaria basiclada (Hughes) R.D.Webster (d)[4],[3].
L'espèce a été initialement classée dans le genre Paspalidium sous le basionyme Paspalidium basicladum Hughes[4],[5].
Setaria basiclada a pour synonyme[4][1] :
- Paspalidium basicladum Hughes
Étymologie
[modifier | modifier le code]Le nom de genre Setaria vient du latin « saeta » signifiant « soie ». Les épillets sont entourés de soies[6].
Publications originales
[modifier | modifier le code]- Description originale de 1923 sous le taxon Paspalidium basicladum :
- (en + la) D.K. Hughes, « The Genus Panicum of the Flora australiensis », Bulletin of Miscellaneous Information Kew, Londres, Majesty's Stationery Office, vol. 1923, no 9, , p. 305-332 (ISSN 0366-4457, OCLC 7052979, DOI 10.2307/4120238, JSTOR 4120238, lire en ligne).
- Révision de 1995 :
Liens externes
[modifier | modifier le code]- (en) Catalogue of Life : Setaria basiclada (Hughes) R.D.Webster (consulté le )
- (fr + en) EOL : Setaria basiclada (Hughes) R. D. Webster (consulté le )
- (fr + en) GBIF : Setaria basiclada (Hughes) R.D.Webster (consulté le )
- (en) NCBI : Setaria basiclada (taxons inclus) (consulté le )
- (en) Tropicos : Setaria basiclada (Hughes) R.D. Webster (+ liste sous-taxons) (consulté le )
Références
[modifier | modifier le code]- (en) « Setaria basiclada », sur Plant of the World Online KEW (consulté le )
- ↑ (en + la) D.K. Hughes, « The Genus Panicum of the Flora australiensis », Bulletin of Miscellaneous Information Kew, Londres, Inconnu, vol. 1923, no 9, , p. 305-332 [318] (ISSN 0366-4457, OCLC 7052979, DOI 10.2307/4120238, JSTOR 4120238, lire en ligne).
- Webster 1995, p. 441
- GBIF Secretariat. GBIF Backbone Taxonomy. Checklist dataset https://doi.org/10.15468/39omei accessed via GBIF.org, consulté le 19 avril 2025.
- ↑ Hughes 1923, p. 318
- ↑ Michel Chauvet, Etymologia botanica, Mèze, Biotope, , 794 p. (ISBN 978-2-3666-2-319-2), p. 666